Les tendances web à suivre en 2024

L’Intelligence Artificielle (aussi appelée IA) a pris une réelle place dans le paysage du web depuis fin 2022, début 2023, notamment grâce à la sortie de ChatGPT par l’entreprise OpenAI.

Face à cet outil en croissance continue, l’Europe commence à s’inquiéter des répercussions concernant les données des utilisateurs. En décembre dernier, l’UE a mis en place l’IA Act, avec un enjeu de taille : ne pas freiner le développement de l’IA tout en conservant un niveau de sécurité requis concernant l’ensemble des données que cela génère.

En 2024, l’IA devrait continuer à se développer dans de nombreux secteurs, notamment dans celui de la santé (diagnostics des maladies précoces ou traitement des données des patients), la sécurité, l’automobile, l’éducation, etc… De nombreuses IA doivent voir le jour en 2024, comme Google qui doit sortir son IA Gemini ou encore MidJourney, une IA qui permet de générer des images à partir d’un texte.

Les hashtags commencent à devenir obsolètes et les plateformes redirigent leurs algorithmes vers du référencement naturel (SEO). Le « social search » qui était en plein essor, va donc se recentrer sur les mots-clés, ce qui oblige les utilisateurs à générer des contenus plus travaillés et d’améliorer leurs qualités.

Les éléments visuels feront aussi l’objet d’analyses plus poussées et seront catégorisées grâce à des textes alternatifs. Avoir du contenu plus spécifique et différenciant en fonction des réseaux sociaux, permettra aux utilisateurs et notamment aux entreprises d’affiner leurs audiences et de créer plus d’engagement avec leurs communautés.

Les assistants à commande vocale prennent de plus en plus de place sur le marché du digital et amènent certaines entreprises à repenser leur façon de communiquer. C’est ainsi que les mots-clés, qui ont déjà un rôle prédominant dans le référencement, le seront encore davantage avec ces nouveaux outils.

La recherche visuelle en est encore à ses prémices, notamment grâce à l’outil Google Lens qui permet de faire des recherches à l’aide de photos. Mais, nul doute que cela va se développer dans ces prochaines années. C’est déjà le cas de l’algorithme du réseau social Pinterest, qui fonctionne en partie sur ce principe.

De nombreuses entreprises e-commerces se lancent dans le social shopping, comme IKEA ou Cabaïa qui proposent des livres tous les mois en moyenne, à l’ensemble de leurs clients. La maîtrise du social shopping est un excellent moyen de se différencier de la concurrence, tout en restant actif et en proposant des contenus qui permettent d’interagir directement avec ses clients ou potentiels acheteurs.

Les plateformes de réseaux sociaux permettent de plus en plus comme Facebook et Instagram, de connecter vos catalogues produits et de lancer des campagnes ciblées. Grâce à cela, vous pouvez augmenter votre chiffre d’affaires, tout en touchant une audience adaptée.

En quelques clics, il est possible de commander rapidement et pousse d’autant plus à l’achat !

Le contexte actuel avec l’inflation fragilise beaucoup les achats « impulsifs », puisque le pouvoir d’achat se réduit sensiblement. En anglais, on parle plutôt de « Buy Now Pay Later » (BNPL), qui correspond aux paiements différés.

De nombreux sites e-commerces proposent plusieurs types de paiement alternatifs. En général, 6% des cyber-consommateurs ont tendance à abandonner leur panier, lorsqu’ils voient qu’il manque des méthodes de paiement (PayPal, CB, Strike…). Le principe du BNPL permet de réduire ces abandons de panier, voir même de l’augmenter, car les clients ont tendance à prendre plus de choses quand on paie en différé. Cela permet de régler les achats à 15, 30 ou 90 jours après la commande. Ainsi, les consommateurs ont généralement pu utiliser leurs produits et sont moins réticents à avoir un prélèvement. C’est un réel avantage concurrentiel qui permet d’améliorer le taux de conversion sur les sites e-commerces.

Avec les nombreuses prises de conscience concernant l’écologie, de nombreux consommateurs ont revu leurs façons de consommer.

63% des Français souhaitent consommer mieux et surtout privilégier les produits locaux.

Ainsi, les consommateurs sont prêts à payer plus cher, si les produits respectent des normes écoresponsables et par conséquent, se tournent beaucoup plus vers les produits locaux. Ainsi, toute la chaîne est impactée des méthodes de livraison ou emballages qui se doivent d’être recyclable.

L’U.E a voté en juillet 2022, le Digital Markets Act (DMA). Celui-ci est entré en vigueur le 2 mai 2023. Ce règlement a été mis en place pour « lutter contre les pratiques anticoncurrentielles mises en place par les géants d’Internet ». Aussi, Google va-t-il conserver les fiches Google My Business ?

Ce qui fait défaut à Google dans cette pratique, c’est qu’il incite fortement les personnes qui souhaitent créer une fiche Google My Business à s’inscrire via une adresse Gmail. Il en va de même si vous cherchez à laisser un avis sur une fiche GMB d’un établissement. C’est pourquoi, il est probable que Google supprime cet outil pour le remplacer par un annuaire géant et ainsi réutiliser les informations qu’ils ont déjà à disposition.